Une équipe de l’Université Laval a testé, sur un modèle animal, les effets combinés de l’alimentation riche en oméga-3 et de l’activité physique sur les symptômes et la dégénérescence liés à la maladie de Parkinson. À la différence des recherches qui se concentrent sur la prévention de la maladie, l’étude s’intéresse à ce qui se passe après le diagnostic.
«Nos travaux sont encourageants pour les personnes déjà malades et pour lesquelles il est trop tard pour la prévention», souligne Frédéric Calon, professeur à la Faculté de pharmacie qui a dirigé l’étude.
L’équipe a testé s’il y avait une forme de neurorestauration ou de récupération fonctionnelle dans le cerveau. «Nous n’avons pas vu une augmentation du nombre de neurones, comme on ne peut pas les ressusciter, mais nous avons vu une amélioration du système dopaminergique, impliqué dans la motricité globale et fine», précise le professeur, affilié au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval.