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Publier une annonceOffre d’emploi, affichage 2024-07-15 – 2024-12-23
Étudiant.e gradué.e (maitrise ou doctorat)
Superviseur
Jessica Deslauriers
Description du poste
Les troubles psychotiques touchent près de 3% de la population et engendrent un risque de 5% de suicide et une diminution de l’espérance de vie de 15 ans. Un traitement instauré dès l’apparition des symptômes favorise un meilleur pronostic, mais il est difficile d’avoir un diagnostic rapide compte tenu de la faible spécificité des manifestations précoces de la psychose, tels que le retrait social, la diminution du rendement occupationnel, et l’absence de biomarqueurs liés aux troubles psychotiques. Parmi les facteurs bio-psycho-sociaux déterminants dans le pronostic du patient, nous retrouvons l’historique de trauma, l’impact psychologique de la survenue de la psychose, la durée de psychose non-traitée et la réponse au traitement. Cependant, leur impact ainsi que les mécanismes sous-jacents au rôle de ces facteurs dans le pronostic et le rétablissement du patient demeurent incompris.
Nous proposons donc d’améliorer significativement la pratique traditionnelle par l’identification biomarqueurs spécifiques de pronostic afin de faciliter l’évaluation et le choix du traitement pour ces patients, et ainsi améliorer leur rétablissement. Ces biomarqueurs uniques, qui sont de petits cargos inflammatoires appelés provenant du cerveau mais détectables dans le sang, constituent un puissant outil pour développer des biomarqueurs représentatifs du cerveau et accessibles de manière non invasive.
Dans le cadre de ce projet, nous examinerons la biosignature inflammatoire de manière longitudinale chez les patients avec premier épisode psychotique, avec ou sans historique de trauma, afin de rencontrer les objectifs suivants: (1) déterminer si la biosignature inflammatoire est associée à la sévérité des symptômes psychotiques, à l’historique de trauma et à un impact traumatique plus important de l’épisode psychotique; (2) évaluer si la biosignature inflammatoire résulte d’une plus longue durée de la psychose non traitée et prédit une faible réponse au traitement antipsychotique; et (3) valider le rôle essentiel de ces biomarqueurs sur les comportements de type psychotique et posttraumatique dans un modèle préclinique unique au Canada.
En conclusion, l’étude de ces biomarqueurs détectables dans le sang offre une opportunité unique de cibler des biomarqueurs accessibles de manière non-invasive, mais représentatifs des changements neurologiques. Une meilleure compréhension de l’impact des facteurs déterminants sur le pronostic permettra de mieux cibler les trajectoires de soins et les interventions thérapeutiques personnalisées selon le profil du patient.
Lieu d’emploi
CHU de Québec
Personne contact
Jessica Deslauriers (jessica.deslauriers@pha.ulaval.ca)