
Une équipe de la Faculté de médecine et de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec – Université Laval vient de découvrir un mécanisme qui permet au cerveau de reconfigurer rapidement les connexions entre ses neurones. Selon les chercheurs, qui publient leur découverte dans un récent numéro de la revue Nature Communications, ce mécanisme jouerait un rôle central dans la plasticité du cerveau.
Le mécanisme en question touche des structures appelées épines dendritiques. Il s’agit de microscopiques excroissances qui se trouvent sur les dendrites. Si les neurones étaient des arbres, les dendrites seraient les branches et les épines dendritiques seraient les rameaux. Tout comme les dendrites, ces épines dendritiques établissent des connexions avec les neurones voisins. «Elles sont toutefois de 100 à 1 000 fois plus nombreuses que les dendrites. Elles jouent donc un rôle très important dans les connexions neuronales du cerveau», souligne Armen Saghatelyan, qui a dirigé l’étude publiée dans Nature Communications.