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Stress, sommeil et santé mentale

Les scientifiques regroupés sous cette thématique cherchent à identifier les bases génétiques, moléculaires, neurobiologiques, neurocognitives et comportementales de différentes conditions pouvant affecter le fonctionnement cérébral, dont les stress, les troubles de la vigilance, ainsi que plusieurs maladies psychiatriques, notamment la schizophrénie, la maladie bipolaire, l’autisme et les déficits de l’attention avec et sans hyperactivité. En ce qui a trait au stress, les chercheurs s’intéressent principalement à l’implication des endorphines dans la résilience et la vulnérabilité au stress chronique et aux troubles respiratoires reliés au stress de la séparation maternelle chez le nouveau-né.  En ce qui concerne les troubles du sommeil, les études chez l’animal visent à élucider les bases physiologiques des états de conscience de même que les dérèglements qui caractérisent l’épilepsie, alors que les travaux chez l’homme se concentrent sur les aspects épidémiologiques, étiologiques et thérapeutiques de l’insomnie, ainsi que sur l’adaptation au travail de nuit et la dépression saisonnière. Les chercheurs qui sont davantage impliqués dans l’étude des maladies neuropsychiatriques ont pour objectif à long terme de détecter précocement les vulnérabilités face à ces pathologies afin d’optimiser le diagnostic, l’efficacité des traitements pharmacologiques et cognitivo-comportementaux afin de favoriser les probabilités de guérison. Ce type de neuromédecine personnalisée vise à améliorer la gestion de l’individu en identifiant les prédispositions à une maladie (interception précoce de la trajectoire de la pathologie), et sa réponse à un traitement donné (par ex., efficacité d’un traitement chez tel patient plutôt qu’un autre). Afin d’identifier les marqueurs biologiques spécifiques (biosignatures) à une pathologie donnée, les chercheurs exploitent une approche multidisciplinaire de haut niveau combinant la génétique, la biologie moléculaire, la neurocognition, la neurophotonique, l’électrorétinographie (ERG) et l’électro-encéphalographie (EEG). Cette approche nouvelle et unique améliore grandement la capacité de personnaliser le traitement face à des pathologies neuropsychiatriques pour lesquelles il n’existe, à ce jour, aucun traitement curatif.

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